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Don Bosco nous dit :


  | Don BOSCO nous dit:





20 novembre 2024

Les deux cousins


Un autre demanda :
- Maître, quel est le secret d'une bonne santé ?
- Il n'y a pas de secret, ni de remède miracle, répondit Sophios.
Mais je veux bien vous conter la fable suivante...


Les deux cousins


Un paysan vivait heureux avec son bout de champ et ses quelques vaches... jusqu'au jour où son cousin, qui était médecin dans la capitale, vint le visiter. Il lui expliqua toutes les belles choses qu'on avait à la ville et que notre homme ne connaissait pas, tous les produits nouveaux, les inventions extraordinaires. Au début, cela fit rêver notre paysan, mais bien vite il en fut rempli de tristesse. Il se rendit compte qu'il menait dans sa campagne une vie misérable.


Qu'à cela ne tienne ! Son cousin, qui n'était pas avare de conseils, lui expliqua comment changer sa vie : il lui suffisait d'emprunter de l'argent (il connaissait d'ailleurs un banquier!), d'acheter de la terre, d'augmenter son troupeau et de gagner plus. C'était simple comme bonjour ! Le paysan se lança dans l'aventure avec enthousiasme. Il travailla sans relâche, ne prenant plus un jour de congé, acheta de nouveaux champs, de nouvelles vaches, des tracteurs, des machines à moissonner. Du matin au soir, il trimait, économisant sou par sou pour rembourser... mais faisant toujours de nouveaux emprunts pour s'agrandir encore, sur les conseils de son cousin.


Lorsqu'il arriva à soixante ans, épuisé par toutes ces années de travail acharné, il alla voir son cousin médecin. Celui-ci lui trouva le cœur bien fatigué et le mit en garde :


- Si tu ne te reposes pas, tu ne feras pas de vieux os ! Écoute mes conseils ! Vends ta propriété, ne garde que quelques vaches, un bout de champ et tu vivras comme un roi ! Crois-en le médecin que je suis : une vie simple est la clé d'une bonne santé !


Le paysan sentit la colère le gagner.
- Mais pourquoi diable ne m'as-tu pas dit cela il y a trente ans ? répliqua-t-il. Cela m'aurait économisé bien de la peine ? !


Michel Piquemal
Le conteur philosophe (extrait)



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19 novembre 2024

Avec les yeux de la tendresse


Nous avons en nous des yeux inquisiteurs qui veulent tout scruter, des yeux avides, qui veulent posséder, des yeux désapprobateurs, des yeux pénétrants. Il nous faut apprendre à porter sur tout ce que nous voyons un regard bon, doux et confiant.


A l’instar du soleil automnal qui plonge tout dans une lumière agréable, nous devons envelopper dans un manteau de douceur et d’amour même ce qui est négatif autour de nous. Ce qui ne veut pas dire qu’il faille absolument voir la vie en rose, ni fermer les yeux face à une réalité parfois cruelle.


Il faut regarder la réalité telle qu’elle est, mais la plonger aussi dans la douce lumière du crépuscule.


Anselm Grün
« le petit livre de l’amour authentique » (extrait)



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18 novembre 2024

Une seule chandelle suffit !

« L’obscurité ne doit jamais être une raison de ne pas croire à la lumière ».
Père Auguste Valensin 


Jamais l’espérance ne saura avancer sans entraîner avec elle la crainte. Mais jamais la crainte, aussi obscure soit-elle, ne saurait dérober tout à fait la clarté de l’espérance. Nous avons donc autant de raison d’exprimer la réjouissance que l’affliction. Par rapport au mal, nous disposons d’une alternative assez semblable : soit considérer que les forces du mal sont assez puissantes pour entraîner le monde vers le chaos, soit considérer que la lumière du bien, même s’il ne s’agit que de la faible lueur d’une chandelle, suffit à percer les ténèbres les plus profondes. Que le mal existe ne doit pas accaparer notre esprit au point de nous faire désespérer de toute issue heureuse.


Pour l’Homme qu’anime une foi fervente et une ardeur inlassable, nous disposerons toujours d’assez de lumière pour faire refluer les ténèbres. Une seule chandelle suffit.


François Garagnon
Pensées revigorantes (extrait) - Éditions Monte Cristo



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17 novembre 2024

Le secret de Sa patience


Il nous faut apprendre à voir le mal et la faute comme Dieu les voit. Cela précisément est difficile. Car, là où nous voyons naturellement une faute à condamner et à punir, Dieu, Lui, voit tout d’abord une détresse à secourir.


Le Tout-Puissant est aussi le plus doux des êtres, le plus patient. En Dieu il n’y a pas la moindre trace de ressentiment. Quand Sa créature se révolte contre Lui et L’offense, elle reste toujours à Ses yeux Sa créature. Il pourrait la détruire, bien sûr. Mais quel plaisir Dieu peut-Il trouver à détruire ce qu’Il a fait avec tant d’amour ?


Tout ce qu’Il a créé a des racines si profondes en Lui. Il est le plus désarmé de tous les êtres en face de Ses créatures. Comme une mère devant Son enfant. Là est le secret de cette patience énorme qui parfois nous scandalise.


Eloi Leclerc
Le choix de la simplicité – Anthologie de textes (extrait) - Éditions Desclée de Brouwer



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16 novembre 2024

Quel temps donnons-nous pour Dieu ?


Le problème de notre monde, c’est qu’il a étouffé notre besoin spirituel par des désirs artificiels. Quel temps donnons-nous pour Dieu, alors que nous sommes envahis par Internet et les réseaux sociaux ? Il suffit de regarder ce qui se passe dans le métro, le train ou même sur les trottoirs : nos yeux sont rivés sur les écrans; on ne prend plus le temps de croiser des regards ; pire, si vous voulez esquisser un sourire ou un salut, vous êtes quasi soupçonnés de harcèlement !


Quel temps donnons-nous pour Dieu ? Que mettons-nous par exemple derrière les mots salut, grâce… sans parler de la liturgie : que célébrons-nous à Noël, aux Rameaux, à Pâques ? Ces mots sont devenus des jours de congé ; d’ailleurs, progressivement, ce vocabulaire est remplacé par les vacances d’hiver, de printemps et d’été.


Quel temps donnons-nous pour Dieu ? La relation au temps a été bouleversée. Tout va très vite et nous ne voyons plus le temps passer. Nous ne savons même plus profiter du temps présent ; savoir s’asseoir, contempler un paysage, tout simplement respirer. Blaise Pascal, dans ses Pensées, avait déjà relevé les difficultés de l’homme à se retrouver seul, face à lui-même et face à Dieu. Dans ces conditions, pouvons-nous avoir une vie intérieure ?


Tout au long de son oeuvre, Bernanos pose la question de l’homme. Comme chrétien, il affirme que l’homme, créé à l’image de Dieu, est caractérisé par la mesure. Cela signifie qu’il protège sa liberté spirituelle, sa libre responsabilité, sa libre décision. Ainsi, dans la Lettre aux Anglais, il écrit : L’expérience m’a prouvé trop tard qu’on ne saurait expliquer les êtres par leurs vices, mais au contraire par ce qu’ils ont gardé d’intact, de pur, par ce qui reste en eux de l’enfance, si profond qu’il faille le chercher.


Et la source de la liberté est dans cette liberté intérieure, qui est orientée vers ce pour quoi j’ai été créé.


Monseigneur Patrick Chauvet
Bernanos sans concessions (extrait) - Éditions Fayard



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15 novembre 2024

Espérer, c'est résister !


Tu es ma lumière et mon salut Seigneur
Au milieu des informations sanglantes qui,
tous les jours, Illustrent nos journaux télévisés,
écoute-moi Seigneur, je t’appelle. Au milieu de ces enfants innocents, abusés, pris en otage,
enrôlés dans les desseins d’adultes fanatiques assoiffés de barbarie,
entends-moi Seigneur, je crie vers toi.
Au milieu de la violence gratuite qui touche les plus pauvres,
les plus faibles d’entre nous,
réponds-moi Seigneur, je ne comprends pas.
Au milieu de ce monde qui me fait peur, je te cherche,
où es-tu Seigneur ?
Ne m’abandonne pas,
ne me laisse pas me perdre sur les routes de la désespérance,
montre-moi le chemin qui conduit vers Toi.
Oui je te fais confiance Seigneur.
Donne-moi la force d’espérer
que ton amour et ta bonté habitent
au cœur de notre humanité.


Auteur.e inconnu.e



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14 novembre 2024

Le beau doit être notre monde



Si j’ai vraiment reçu, je n’ai pas peur de perdre
Si j’ai su accueillir, je ne me prive de rien
Si j’ai engrangé du bon en moi,
il en restera suffisamment de trace
pour l’ensemencer bien après la séparation
Si je découvre que se quitter n’est pas se perdre
Si je peux amplifier ce que je reçois
pour le laisser germer durant le temps de l’absence
j’agrandis alors le temps des retrouvailles
Si j’ose mettre des mots sur ce que je vis,
alors je n’ai pas besoin de disqualifier ce qui ne me vient pas de l’autre


Le temps d’une rencontre est trop précieux
pour l’abîmer en amertume sur ce qui ne s’est pas passé
Le temps d’un partage n’est jamais vain
quand je sais mieux entendre sur ce que je n’ai pu dire
La nostalgie,c’est quand je peux regretter
de n’avoir pas su te proposer tous mes « Possibles »


Jacques Salomé



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13 novembre 2024

La joie de l'Espérance


Dieu notre Père, loué sois-Tu
pour la joie de l'espérance que Tu fais surgir en nous.


N'es-Tu pas le Dieu qui nous accompagnes,
le Dieu fidèle qui ne trahis pas Sa promesse,
le Dieu puissant qui fais pour nous des Merveilles.
C'est Toi qui as entendu les cris de Ton peuple,
qui l'a conduit vers la liberté à travers les déserts sauvages et menaçants.
C'est Toi qui as envoyé les prophètes
dont la Parole a abreuvé les cœurs assoiffés d'espérance.
C'est Toi qui as planté dans notre temps
cet avenir merveilleux révélé en ton Fils Jésus :
nous sommes faits pour vivre en plénitude.


Nous T'en prions :
quand la nuit se fait trop sombre ou trop longue,
quand le poids des épreuves saigne notre courage,
quand les questions sans réponse nous désorientent,
envoie en nos cœurs ton Esprit,
l'Esprit qui a fait surgir le Christ au sein de la Vierge Marie,
l'Esprit qui L'a rempli de force et de sagesse,
l'Esprit qui a fait toute chose nouvelle.


Qu'Il allume en nous une espérance
si forte qu'elle ne soit jamais ébranlée,
si belle qu'elle attire les autres,
si généreuse qu'elle nourrisse les plus pauvres,
et si féconde qu'elle porte des fruits de joie et de paix dans notre vie.
Ainsi soit-il.


Père Georges Madore, s.m.m.


N'AYEZ JAMAIS MOINS D'ESPOIR.

Le 1er décembre, tous les SSCC (Salésiennes et Salésiens Coopérateurs de don Bosco) du monde s'unissent dans la prière. L'événement sera disponible à partir du 1er décembre sur notre chaîne YouTube : 

https://www.youtube.com/@associazionedeisalesianico4358/videos ►


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12 novembre 2024

Pour ne jamais mourrir


Si tu éprouves de la joie à partager ce que tu as et ce que tu es avec les autres, si tu désires ardemment faire équipe avec tous ceux qui travaillent à l’éclosion d’une « civilisation d’amour », si tu mets tes dons au service des malheureux de ton pays, sois en sûr, ami, tu ne mourras jamais.


Si tu peux compter au nombre de tes amis ceux qui ne brillent pas dans notre société, si tu refuses d’accuser injustement tes compagnons de travail, si tu souhaites du fond du cœur leur réussite, sois en sûr, ami tu ne mourras jamais.


Si tu écoutes le cri sourd de millions d’êtres humains qui souffrent de la faim, de l’injustice et de l’oppression à travers le monde, si tu acceptes de lutter de toutes tes forces pour changer le visage ensanglanté de ton pays, si tu t’opposes aux mesures injustes qui font lentement mourir les pauvres de ton pays, sois en sûr, ami, tu ne mourras jamais.


Si tu lis le nom de Dieu dans le visage de l’étranger, si tu acceptes de boire la coupe de solitude et de mépris à cause de ta foi en l’amour, si tu as suffisamment de courage et de sérénité pour accepter tes erreurs et tes défauts, sois en sûr, ami, tu ne mourras jamais.


Hérold Toussaint
dans « Prière glanées » de Guy Gilbert



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11 novembre 2024

Hymne à la Paix



La paix se travaille quotidiennement.


Nous sommes la tempête et l’éclaircie, nous sommes la colère et la joie, nous sommes le jugement et le pardon, nous sommes la séparation et l’Unité. Nous sommes le jeu des vagues sur les eaux du monde, nous creusons les vagues de la discorde et élevons celles de la fraternité.


Sur terre, nous sommes les artisans du changement.


Au travers de notre propre transformation, nous aidons à la transformation du monde. Nous sommes semences d’étoiles pour ancrer la lumière sur terre, nous sommes Frères d’éternité en devenir… Nous sommes des Hommes porteurs de semences nouvelles, car nous semons les germes de nos pensées et de nos choix. La planète Terre est une école de sagesse. Nous sommes ici pour expérimenter et apprendre.


Apprendre à pardonner, apprendre à nous pardonner, apprendre la paix intérieure, apprendre la sérénité du pardon, apprendre à aimer… Cet apprentissage nous épanouit de fraternité, et nous permet de redécouvrir ce que nous sommes de toute éternité.


C’est à ce tournant d’humanité que de grandes vagues de violence traversent le monde… Lorsque nous persistons à ne pas comprendre, la violence explose quelque part dans le monde. Jusqu’à quel paroxysme de violence devons-nous faire face pour apprendre ?...


Il y a, au sein du monde, autant de prétextes à la paix qu’à la violence. C’est la persistance à rester étranger à nous-mêmes qui ouvre les portes à la violence…


Donc souvenons-nous : la paix n’est jamais acquise, elle se travaille quotidiennement, et nous forge d’humilité et de sagesse… C’est le chef d’œuvre de notre existence qui se dessine dans le quotidien de nos vies.


Alain Degoumois



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