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25 juin 2018

Une nouvelle provision de Foi


« Ô mon Dieu, donnez-moi un surcroît, un surplus, une nouvelle provision de Foi » :

« Voilà, mon Dieu, des années que je Te cherche et ma vie n'est pas loin de finir. Dix ans, quinze ans sont si vite passés. Ce n'est pas que je sois pessimiste et que je joue à me faire peur ! Ce n'est pas que j'abandonne la course rêvant à la retraite paisible. Non, non, je Te demande la Grâce de continuer à aller de l'avant comme autrefois, à vingt ou à trente ans ou même à cinquante... Mais si je pense à l'âge, c'est parce qu'il m'apporte avec lui un surcroît, un surplus, une nouvelle provision de Foi. 

Oh ! bien sûr, les tentations n'ont pas disparu et même celles qui se font moins bouillonnantes ont simplement peut-être changé de forme. Et l'on fait des bêtises à tout âge. Mais ce qui fait ma grande joie, c'est de découvrir que la Foi s'amplifie avec l'âge. Il y a longtemps qu'on vit ensemble, mon Dieu. Rien n'est plus beau qu'un vieux ménage où l'amour n'a cessé de grandir. 

Eh bien, la Foi c'est ainsi. Avec l'âge, elle prend plus de consistance, plus de force, moins d'éclat, mais tellement plus de confiance. Elle envahit chaque coin de l'âme et du corps, et Dieu devient Dieu de mieux en mieux. Elle tient alors en quatre ou cinq mots, un peu moins, un peu plus, selon chacun, et même si parfois je les radote, ils sont tout pleins de toute ma vie. 

Mais quand donc, Seigneur, saurai-je aimer ? Aimer ceux qui ne savent pas le rendre, aimer ceux qui Vous font des ennuis, aimer ceux qui sont d'un autre avis ! Enfin en « un » mot aimer « le prochain » (celui-là on ne le choisit jamais). 

Eh bien, dans toute cette misère de ma vie, c'est la Foi qui est, si j'ose dire, toute mon espérance ! Car elle pèse de tout le poids massif des découvertes que j'ai faites de Toi, ô mon Dieu Immense et Grand, pour me faire voir « ce prochain » à Ta lumière. 

Une fois de plus je vais m'y mettre. Peut-être bien qu'un jour j'y arriverai à la fin. Et si ce n'est pas avant le jour de la retraite, ni peut-être même avant ma mort, c'est encore la Foi qui me tirera d'affaire. Parce que j'ai Foi en Jésus-Christ qui m'a aimé, ne me regarde, Dieu Père, qu'à travers Lui, Jésus qui vit et règne avec Toi, dans l'unité de ton Esprit d'amour, tout au long de l'histoire du monde. Oui, je crois ! » 

Ainsi soit-il.

R P. Jacques Loew

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1 commentaire:

  1. Myriam de Terwangne25/6/18 06:36

    Merci pour ce beau texte ! En écho , un texte de Khalil Gibran , un conte d' Henri Gougaud , et l' interview de John Rutter sur l' importance d' une chorale ;

    Merci à tous pour votre part dans la CHORALE DU MONDE !

    Bonne fête Prosper , Eléonore

    Excellente journée !

    KHALIL GIBRAN : «  l' Amour « 

    L'amour ne donne que de lui- même et reprend que de lui- même.
    L'amour ne possède pas et ne veut pas être possédé;
    Car l'amour suffit à l'amour.

    Quand vous aimez, vous ne devez pas dire «Dieu est dans mon coeur»,
    Mais plutôt «Je suis dans le coeur de Dieu».

    Et ne pensez pas que vous pouvez guider le cours de l'amour,
    Car l'amour, s'il vous trouve digne, dirigera votre cours.
    L'amour n'a point d'autre désir que de s'accomplir.

    Mais si vous aimez et devez avoir des désirs, qu'ils soient ceux-ci:
    Se fondre et être un ruisseau coulant qui chante sa mélodie la nuit.
    Connaître la douleur de trop de tendresse.
    Être blessé par sa propre intelligence de l'amour;
    Et saigner volontiers et joyeusement.

    Se réveiller à l'aurore avec un coeur ailé
    et rendre grâce pour une autre journée d'amour;
    Rentrer en sa demeure au crépuscule avec gratitude,
    Et alors dormir avec en son coeur une prière pour le bien-aimé,
    Et sur les lèvres un chant de louange.»
    Extrait du Prophète de Khalil Gibran
    Un joli conte de Henri Gougaud

    Voici un petit conte que vous connaissez peut- être .
    Je trouve que c' est symbolique, car la Montagne représente - à mon avis - tout ce que nous devons gravir dans notre vie terrestre avant d' atteindre la Cîme ( la Mort terrestre )

    Bonne lecture de ceci :



    "C’était un chercheur patient, acharné. Il gravissait jour après jour la vertigineuse montagne où il espérait trouver quoi ? Le ciel ? La vérité ? Un ange qui l’accueillerait au pays de la Connaissance infinie ? Il ne savait pas. Il grimpait. L’à-pic était impitoyable. Il lui fallait tailler chaque jour une marche dans le rocher abrupt, et chacune à peine franchie derrière lui tombait en cendres. Pas le moindre espoir de retour. Dix, vingt ans il escalada. Il atteignit enfin la cime. Ciel sur la tête, brume aux pieds. Personne, là, pour l’accueillir. Sur le rocher venteux, sottement allongée, une simple échelle de bois. Où l’appuyer pour s’élever au-delà de la terre brute ? Plus de paroi, plus rien que l’air. L’homme pria et réfléchit, trouva enfin que faire d’elle. Il prit l’échelle, la dressa, l’appuya contre son dos droit. Alors sur le plus haut barreau, presque invisible dans l’espace, parut l’Ange, le sien, celui qui attendait de pouvoir enfin le rejoindre. Le conte est dit, va le redire de bouche à oreille d’ami. " Henri Gougaud

    The importance of a choir
    https://www.youtube.com/watch?v=pm-Pm1FYZ-U

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