en paroisses ou en communautés, retirés au désert, enfouis dans le monde ou en mission...
multiples visages qui reflètent la diversité des appels que tu déposes en nous...
Don Bosco nous dit :
| Don BOSCO nous dit:
21 janvier 2019
Une musique intérieure
Que l’espérance soit ta musique intérieure. Proclame que tu crois en ces choses : « Toujours prêts à la défense contre quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous. » (1 P 3, 15) Rends compte de cette espérance avant tout à toi-même, ensuite travaille pour tes espérances et défends-les à tout prix, ne les abandonne pas dans l’oubli, fais-les chanter en toi.
L’espérance est la porte de la vérité, au travers de laquelle passent les pourquoi, les projets, passe le futur. Garde-la et elle te gardera. Faire résonner l’espérance est une invitation à nous répéter nos idéaux – l’Homme a autant de force qu’en ont ses idéaux ! – à nous rappeler notre vocation et ce que nous aimons, à nous demander ce qu’est vraiment la joie.
La vitalité de la vie spirituelle part de la conscience de ce qui crée une joie durable dans le cœur. La boussole de la joie permet de s’orienter sur la carte de la vie. Cela commence dès le matin, quand, à chaque réveil, je me demande : que me réserve de beau cette nouvelle journée ?
Et que puis-je faire, à mon niveau, pour la rendre plus agréable pour moi et pour les personnes que je rencontre ? Parce que le bonheur ne peut jamais être solitaire et il doit rechercher le don : on n’est pas heureux tout seul, on n’est pas heureux par hasard.
Et même s’il y a des raisons pour maudire, les Hommes ne seront jamais heureux s’ils n’apprennent pas à bénir, à dire du bien du monde, de l’autre, du ciel, de leurs proches, de Dieu et du plus petit brin d’herbe.
Celui qui sait bénir sait regarder avec sympathie. Et celui qui regarde la vie avec sympathie lui a déjà confectionné un habit de fête.
Ermès Ronchi
Le petit livre de l’Espérance (Extraits)
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Très beau texte, merci ! j' aime bien " la musique intérieure " et " l' habit de fête " pour symboliser l' espérance !
RépondreSupprimerEn écho , ' " Hymne à la vie " de Sainte Mère Térésa , " l' Espérance " de Charles Péguy et une citation de Simone Pacot précèdent un prélude de J.S.Bach au clavecin.
Bonne fête Agnès ce 21 janvier !
Excellente journée !
HYMNE A LA VIE,
diaporama
Sainte Mère Térésa
https://www.youtube.com/watch?v=J4v8RDV5HfQ
SIMONE PACOT
Choisis la vie telle qu'elle est mise en ordre par le Créateur, en vue de sa fécondité.
Sa grâce te précède, t'accompagne sur cette route.
Simone Pacot, Reviens à la vie! Ed. du Cerf, p.54.
CHARLES PEGUY : La petite espérance
« La foi que j’aime le mieux, dit Dieu, c’est l’Espérance. La Foi ça ne m’étonne pas. Ce n’est pas étonnant. J’éclate tellement dans ma création. La Charité, dit Dieu, ça ne m’étonne pas. Ça n’est pas étonnant. Ces pauvres créatures sont si malheureuses qu’à moins d’avoir un cœur de pierre, comment n’auraient-elles point charité les unes des autres. Ce qui m’étonne, dit Dieu, c’est l’Espérance. Et je n’en reviens pas.
L’Espérance est une toute petite fille de rien du tout. Qui est venue au monde le jour de Noël de l’année dernière. C’est cette petite fille de rien du tout. Elle seule, portant les autres, qui traversa les mondes révolus. La Foi va de soi. La Charité va malheureusement de soi. Mais l’Espérance ne va pas de soi.
L’Espérance ne va pas toute seule. Pour espérer, mon enfant, il faut être bienheureux, il faut avoir obtenu, reçu une grande grâce. La Foi voit ce qui est. La Charité aime ce qui est. L’Espérance voit ce qui n’est pas encore et qui sera.
Elle aime ce qui n’est pas encore et qui sera. Sur le chemin montant, sablonneux, malaisé. Sur la route montante. Traînée, pendue aux bras de des grandes sœurs, qui la tiennent par la main, la petite espérance s’avance. Et au milieu de ses deux grandes sœurs elle a l’air de se laisser traîner.
Comme une enfant qui n’aurait pas la force de marcher. Et qu’on traînerait sur cette route malgré elle. Et en réalité c’est elle qui fait marcher les deux autres. Et qui les traîne, et qui fait marcher le monde. Et qui le traîne. Car on ne travaille jamais que pour les enfants. Et les deux grandes ne marchent que pour la petite ».
Charles Péguy (1873-1914)
BACH : Prélude au clavecin
BWV998 par JungHae Kim
https://www.youtube.com/watch?v=ryQ2WjmcYWI