Apprends-nous à déposer notre « oui » dans le tien, nous, membres de ton Église :
en paroisses ou en communautés, retirés au désert, enfouis dans le monde ou en mission...
multiples visages qui reflètent la diversité des appels que tu déposes en nous...

Don Bosco nous dit :


  | Don BOSCO nous dit:





03 février 2019

Quand j’atteindrai l’autre rive



Quand j’atteindrai l’autre rive,
Aurai-je été assez pauvre de cœur pour avoir eu besoin de Toi ?
Aurai-je laissé mes vaines richesses pour m’ouvrir à ta Parole ?

 Quand j’atteindrai l’autre rive,
Aurai-je été assez doux et miséricordieux pour pardonner,
Pour ne pas me venger de celui qui m’a blessé,
Pour ne pas juger trop vite celui qui n’est pas comme moi ?

 Quand j’atteindrai l’autre rive,
Aurai-je assez pleuré sur le sort d’une partie de l’humanité ?
Aurai-je été assez persécuté pour la justice ?
Aurai-je assez tenté d’ajuster notre monde
à ce que Tu attends de lui ?
Aurai-je été insulté pour Te défendre ?

 Quand j’atteindrai l’autre rive,
Aurai-je gardé un cœur pur, droit, sans hypocrisie,
qui observe ta loi d’amour
et qui ne cherche pas à se sauver sur le dos des autres ?

 Quand j’atteindrai l’autre rive,
Aurai-je été un instrument de paix,
Pas un partisan de la paix,
Pas quelqu’un qui seulement condamne la guerre,
Mais qui construit la paix autour de soi,
Dans la famille, le boulot, le quartier, le pays ?

 Ferai-je partie du cortège des Saints ?
Aurai-je part à Ton royaume ?
La question est ouverte.
D’une part, je ne me sens pas encore saint, pas encore prêt,
Trop loin encore de ce programme que Tu m’as fixé,
Mais d’autre part je connais ta bonté,
je sais que Tu nous veux tous avec Toi et je Te prie. 

La vie devant moi est encore longue, ou courte, je ne sais pas,
Mais Tu peux me donner ton aide pour être un peu plus pauvre,
doux, pacifique, pur, miséricordieux.

Bref, j’ai besoin de Toi,
Ajuste moi à tes vues.
Soutiens mes efforts.
Si Tu entres dans ma vie dès aujourd’hui,
Je sais que mes chances seront plus grandes
D’habiter un jour avec Toi

Groupe de prière Jérusalem

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1 commentaire:

  1. Myriam de Terwangne3/2/19 06:46

    Magnifique texte ! merci ! Gilles Baudry , Philippe Mac Méod et Bernard Perroy ont chacun une réponse à donner ;

    Bonne fête Blaise , Oscar , Anatole et Claudine

    Excellent Dimanche !

    PHILIPPE MAC LEOD
    Tu t' élanceras vers la clarté

    L'homme est conçu pour s'élancer. La station verticale l'a dégagé de l'animalité. C'est encore vers le haut que son développement s'est dirigé. Tout en se répandant à la surface de la terre, il n'a cessé de se chercher dans le miroir du ciel.

       Nous aurions tort de déprécier cet attrait, qui n'est pas seulement une évasion, une respiration nécessaires. Il témoigne aussi de notre soif des grands espaces, de notre aspiration à la clarté, à l'aisance. Le bleu est une couleur de libération, de transparence ; d'eau et d'air, il est la couleur de l'insaisissable, du lointain, de l'appel. Le monde, à cette hauteur, dit autre chose de nous-mêmes. Nous élever, c'est nous alléger.

       Le Christ priait. Au milieu des foules, il levait les yeux vers le ciel. Il semblait prendre pied dans un monde porté par le souffle d'en haut. Aimer les hommes, aimer l'homme comme le Christ l'a aimé, et aujourd'hui sans doute plus qu'hier, c'est regarder les gens plus loin que ce qu'ils donnent à voir. Surtout pas pour ce qu'ils sont, ni même pour ce qu'ils cacheraient au-delà des apparences, mais pour ce qu'ils ne sont pas encore, ce qu'ils sont appelés à être. Poser sur eux un regard qui apporte souffle, clarté, hauteur et largeur, un regard qui leur ouvre l'espace où ils pourront s'élever.
       Par peur de l'irréalisme, du déracinement, nous sommes peut-être devenus trop terre à terre. Il ne s'agit pas de nous échapper, mais de nous élever au sens de grandir, croître, les pieds sur terre, dans la terre, mais la tête au ciel, pleine du souffle large des cieux.
    - Philippe Mac Leod -


    GILLES BAUDRY

    Esprit
    brise légère
    viens faire éclore
    la prière et tinter la rosée du silence
    En toutes langues mot de passe
    propage de bouche à oreille
    ton feu secret
    pour que s'embrase le Buisson ardent
    de tes merveilles
    Calme respir
    et second souffle
    habite tout homme épuisé
    revitalise ce monde exténué
    Baume sur tant de plaies
    qu'enfin l'avenir cède à l'espérance
    à la germination
    de ton printemps de Gallilée
    De ta sève invisible
    travaille-nous comme le bois travaille
    Viens enfanter la Création nouvelle
     
     
      PERE GILLES BAUDRY
     moine bénédictin de l'abbaye Saint Gwenolé de Landévennec.
    in "Demeure le veilleur"
    Éditions Ad Solem, 2013



    BERNARD PERROY
    Chaque matin
    reprendre pied,
    prendre position
    malgré tout ce qui contrecarre
    et nous écarte de la vie…
     
    Le chant
    reste fidèle dans le cœur,
    mais souvent
    trop enfoui…
     
    Tout réapprendre du regard,
    du toucher,
    des mots, souvent les plus anodins,
    qui reconstruisent…
    Bernard Perroy -
     
      "Petit livre d'impatience"
       préface P. Dhainaut
        couv. Hamid Tibouchi
        éd.Le Petit Pavé, juillet 2011

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