Vers le Royaume intérieur
ferme tranquillement les yeux.
Laisse-toi tomber
loin de ta "personne"
jusqu'au fond de ton être,
lâchant prise, dans le silence,
dépouillé de toi-même,
dans cet instant qui est Présence.
Tu trouveras ainsi, tel un enfant,
sans te déplacer et sur-le-champ,
le Royaume intérieur,
Dieu lui-même et son repos.
Gerhard Tersteegen
À Père Jacques
Père Jacques était avant tout un frère…
Et si je dis « Frère Jacques », je sais qu'il en rit ...
Chaque rencontre était comme une étincelle de joie…
souvent furtive mais chaque fois si fraternelle.
Il avait le regard accueillant, ses yeux caressaient l'âme.
Plus que les mots, c'est son sourire qui nous parlait.
Toujours en partance, il pratiquait les brèves réconfortantes.
Sa tête souvent, oubliait les prénoms,
mais chacun se savait reconnu auprès de lui.
Nous aurions tant aimé qu’il reste avec nous,
tellement notre cœur avait chaud près du sien.
Chaque rencontre était un cadeau pétillant d'en vie...
Je ne peux que te dire "au revoir" Jacques,
et dans l'Espérance que nous avons partagé,
je suis sûr que ce matin, c’est Dieu qui te sourit…
Franz
Merci pour cette magnifique page du mot du jour : Vers le Royaume ,un titre bien choisi pour l' A Dieu au Père Jacques Tavano et pour ce bel hommage . Le texte de Gerhart Tersteegen nourrit le Printemps de Dieu en nous , tout comme la très belle " prière de la semaine " qui vient de paraître : j' aime beaucoup " les bourgeons qui vont éclore , de la Parole de Dieu qui nous creuse " .
RépondreSupprimerLe mot " PRESENCE " dans ce " mot du jour" me fait penser à la chanson d' Eric Clapton : The Presence of The Lord .
Quelques mots poétiques de Jean - Marc La Frenière et une page de Mozart à la clarinette terminent cette page .
Excellente journée!
ERIC CLAPTON and STEVE WINWOOD : THE PRESENCE OF THE LORD
https://www.youtube.com/watch?v=BFlgDeA6Wog
I have finally found a way to live
Just like I never could before
I know that I don't have much to give,
But I can open any door
Everybody knows the secret,
Everybody knows the score, yeah yeah yeah
I have finally found a way to live
In the color of the Lord
I have finally found a place to live
Just like I never could before
And I know I don't have much to give,
But soon I'll open any door
Everybody knows the secret,
Everybody knows the score
I have finally found a place to live, oh
In the presence of the Lord
In the presence of the Lord
I have…
JEAN- MARC LA FRENIERE
Un instant, une seconde,
la beauté passe et nous salue,
cela suffit pour continuer.
Jean- Marc la Frenière -
JEAN- MARC LA FRENIERE
L'immensité des nuages agrandit chaque phrase. Toutes les saisons se croisent sur la page. Les arbres en été ont les chevilles qui enflent, la tête pleine de sève, les bras chargés de fruits. Ils s'étirent le cou comme des bêtes assoiffées et boivent la lumière. La terre porte en son ventre l'avenir des plantes. La rivière n'en finit plus d'être parole. L'herbe se lit comme un grand livre ouvert avec son alphabet d'insectes, ses lèvres de verdure. L'épaule des collines accueille l'horizon. ...
RONDO DU CONCERTO POUR CLARINETTE EN LA MAJEUR DE MOZART
https://www.youtube.com/watch?v=RmqFT_ROrAI
Merci Jacques pour tes accueils souriants, pour ton humour, pour ta présence dans les tâches quotidiennes... merci pour toi, pour ce que tu as été, tout simplement
RépondreSupprimerMerci au Père Jacques Tavano , au Père Guy Dozinel pour tous les merveilleux moments passés avec eux à Blandain .
RépondreSupprimerMerci pour la belle messe de l Au-Revoir à l église Saint Eleuthère Claudine Dewailly,
Jean Dewailly à Uccle
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RépondreSupprimerJacques, mon ami...
RépondreSupprimerComme je suis heureux d'avoir croisé ton chemin à l'époque de ma vie où j'en avais le plus besoin.
Ton sourire malicieux, ton écoute, tes mots toujours justes et chaleureux, positifs...
Ton intelligence, ta sagesse, ta douceur, ton infinie gentillesse...
Autant de qualités qui font de toi un homme comme on ne peut en rencontrer qu'un dans sa vie, en étant chanceux.
Tu m'as fait vivre de si bons, agréables et doux moments à Bruxelles, Blandain, Farnières, ou lors d'une retraite à Rochefort.
Sans oublier les balades terminées par une bonne bière bien méritée.
Au-delà des anniversaires que je te souhaitais chaque année, je voulais revenir vers toi, te remercier, te donner l'accolade, te dire comme je t'apprécie, comme je t'aime, comme je te suis redevable d'avoir été un phare dans la nuit d'abord, et un si riche ami ensuite.
Et comme l'idiot, l'affreux idiot que je suis, au lieu de courir vers toi, j'ai reporté, reporté encore.
Me disant que j'avais le temps.
Ce temps que je n'arrive pas toujours à gérer, et qui nous rattrape tous.
Il est maintenant trop tard pour que tu m'entendes.
Pardonne-moi, Jacques. Ou non : je ne le mérite pas.
Si à ta façon tu peux me lire... je suis certain que ce beau sourire malicieux illumine ton visage.
Tu me manques, mon ami.