en paroisses ou en communautés, retirés au désert, enfouis dans le monde ou en mission...
multiples visages qui reflètent la diversité des appels que tu déposes en nous...
Don Bosco nous dit :
| Don BOSCO nous dit:
11 avril 2019
Avec les doigts du cœur
Quand la souffrance touche le corps,
C'est le cœur qui est le plus touché.
Quand la douleur blesse le corps,
C'est le cœur qui est le plus blessé.
Quand la lèpre défigure un corps,
C'est toujours le corps qui est défiguré.
Aujourd'hui, sur nos routes d'Hommes,
Ils sont légion les lépreux du monde.
Mais, il suffit de si peu de chose,
Rien ou presque rien, tu sais...
Si tu veux relever ton frère,
Touche-le avec les doigts du cœur
Et son visage s'illuminera.
Touche-le avec les mots du cœur,
Même s'il est abattu.
Tu verras, il se lèvera.
Père Robert Riber
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Waouh ! Merci pour ces mots- lumière ! Bonne lecture de ce mini- conte:" La révolte des crayons de couleurs ", lu sur internet .
RépondreSupprimerBonne fête Stanislas !
LIBELLULE :
" Prescription printanière : Trempez votre plume dans un encrier " arc- en - ciel , et vous verrez les êtres et les choses ...
en pleine métamorphose ! "
- Libellule, le 10 avril 2019 -
LA REVOLTE DES CRAYONS DE COULEURS
C’est le crayon bleu qui, le premier, se mit en
colère :
- J’en ai assez, assez ! Regarder-moi un peu, je suis
tout petit. Et pourquoi ? Parce que c’est toujours moi qui
colore le ciel ! Un grand ciel toujours bleu qui use et use
ma pauvre mine. J’en ai assez ! À partir d’aujourd’hui je
ne me fatiguerai plus, je colorierai le soleil et ses
rayons.
- Comment, comment, répondit le crayon jaune, vous
en prenez bien à votre aise ! Et moi, alors ?
- Vous n’avez qu’à colorier le ciel ! Un beau ciel bien
jaune, voilà qui sera original !
Pendant que le crayon jaune bougonnait dans
son coin, les autres crayons eux aussi discutaient
bruyamment. Le crayon vert était très en colère.
- Moi aussi, je suis tout petit. Toute cette herbe verte me
donne mal au ventre. Et puis, ce sont les vaches qui, à
force d’en manger, pourraient bien devenir vertes, elles
aussi !
- Mais alors, répondit le crayon orange, et l’herbe, de
quelle couleur sera-t-elle ? Est-ce que moi, je
pourrais…
- Mais bien sûr, reprit le crayon rose, cela changera.
Voir l’herbe toujours verte est monotone. L’orange lui ira
très bien et moi, je donnerai ma jolie couleur rose au
feuillage des arbres. On pensera ainsi qu’ils sont
toujours fleuris !
- Quelle bonne idée ! Applaudirent les autres crayons.
- Et les moutons, demanda le crayon violet, est-ce que
vous pensez que ma couleur pourrait leur plaire ?
- Oh ! Oui, magnifique, des moutons violets, cela
gagnera du temps pour tricoter : la laine aura déjà une
jolie couleur !
Jusque là, tout allait bien. Mais, les crayons se
disputèrent comme des chiffonniers pour savoir lequel
d’entre eux pourrait colorier l’eau claire du ruisseau.
- Moi ! - Non, moi ! -Moi ! - Ah ! Non, c’est moi ! -Mais
non !!
Finalement, le crayon blanc, qui était un sage,
les mis tous d’accord :
- Le ruisseau sera arc-en-ciel Chacun d’entre vous lui
donnera un peu de sa couleur. Cessez donc de vous
disputer !
-Bravo, crayon blanc ! C’est une idée extraordinaire.
Mais vous, à qui donnerez-vous votre blanc de neige ?
- Eh bien, aux nuages, ma foi, ce sera très joli…
- Oui, oui, aux nuages, de jolis nuages blancs et
cotonneux, ce sera très beau.
Et les crayons se mirent aussitôt au travail. Du
jaune par ci, du bleu par là, un peu de rose ici, un peu
de violet là. Le paysage prenait forme peu à peu.
Tournez la page et regardez-le ! N’est-ce pas qu’il est
merveilleux ?
-Les petites histoires de Mamie -