en paroisses ou en communautés, retirés au désert, enfouis dans le monde ou en mission...
multiples visages qui reflètent la diversité des appels que tu déposes en nous...
Don Bosco nous dit :
| Don BOSCO nous dit:
13 avril 2019
Faux semblant
Sous prétexte de résistance à l'esprit du monde,
on peut très bien s'enclore dans une espèce de «bulle»,
ou de clan religieux
où l'on se tiendra à l'écart des préoccupations sociales,
de la rencontre entre la religion et la psychologie, la psychanalyse,
à l'abri de toute confrontation avec la critique...
considérant tout cela comme dépassé.
Or, en demeurant bien au chaud dans une prière,
une paix et une joie superficielles,
on ne fait que conforter le monde
dans ses aspects les plus redoutables.
Tel le règne féroce de l'économie et de l'argent
récapitulé dans cette maxime :
«Si Dieu est Dieu, les affaires sont les affaires...».
On se tient alors dans une dépendance absolue
vis-à-vis du système en place,
et c'est l'illusion la plus totale.
L'attitude inverse consiste selon moi
à risquer l’Évangile dans la confrontation la plus rude,
la plus dangereuse avec la réalité de ce monde.
En repérant d'abord où est le «lieu du combat».
Je pense ici à l'exclusion comme à l'un de ces fléaux modernes
contre lesquels il importe, en humain et en chrétien, de se situer.
Cette tendance à exclure l'autre
qui a pu conduire un financier à asséner :
«L'Afrique est un continent de trop» !
Qu'on ne s'y trompe pas, le lieu de l’Évangile,
c'est bien pourtant l'homme et l'humanité
dans ce qu'elle a de plus radical.
Celle qui se révèle en intervenant, par exemple,
dans les domaines de l'engagement social, de la politique,
de l'art, de la science, de la philosophie, de la psychanalyse...
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De Maurice Bellet , on peut lire cet extrait de son livre " L' Epreuve ou le tout petit livre de la Divine douceur " , paru chez DDB en 1988 .
RépondreSupprimerBonne écoute de l' interview de Maurice Bellet sur KTO , et bonne méditation du passage de Néhémie 8, 10 sur lequel deux commentaires sont proposés .
La page se termine par des images au sommet de la colline .
Bonne fête Ida !
Excellente journée !
MAURICE BELLET
La divine douceur est paix, profonde paix, paix miséricordieuse, apaisement.
C'est une main douce et maternelle, qui sait, qui conforte, qui répare sans heurt, qui remet dans la juste place.
C'est un regard comme celui de la mère sur l'enfant naissant. C'est une oreille attentive et discrète, que rien n'effraie, qui ne juge pas, qui prend toujours le parti du bond chemin d'homme, où l'on pourra vivre même l'invivable.
Elle est ferme comme la bonne terre sur qui tout repose. On peut s'appuyer sur elle, peser sans crainte. elle est assez solide pour supporter la détresse, l'angoisse, l'agression, pour tout supporter sans faiblir ni dévier. Elle est constante comme la parole du père qui ne plie pas. Ainsi est-elle le lieu sûr où je cesse d'être à moi-même frayeur.
C'est pourquoi c'est sottise de la croire faiblesse. Elle est la force même, la vraie, celle qui fait venir au monde et fait croître. L'autre, celle qui détruit et tue, n'est que l'orgie de la faiblesse.
Mais la divine douceur sauve tout, elle veut tout sauver. Elle ne désespère jamais de personne. Elle croit qu'il y a toujours un chemin. Elle est inlassablement inlassable à enfanter, soigner, nourrir, réjouir et conforter.
La divine douceur est charnelle, elle est du corps. Elle ne se passe pas en idées et discours, en décisions, en états d'âme. Elle ne se soucie pas d'exhorter ou d'expliquer.
Elle est dans les mains, le regard, les lèvres, l'oreille attentive, le visage, le corps entier. Elle est dans les gestes du corps. Elle est l'âme aimante du corps agissant. Elle est la beauté aimante du corps humain.
La divine douceur est sans preuve. Elle ne se donne pas par des arguments, des explications, des justifications. Elle paraît naïve et désarmée devant le soupçon ; en fait, elle y est indifférente.
Car elle se goûte.
Pourquoi divine ? parce qu'elle ne serait pas humaine ? C'est tout l'inverse : elle est divine d'être humaine, entièrement humaine en vérité.
Elle est l'amour d'amitié. Elle est l'amour par-delà l'amour, parce qu'elle ne cherche ni preuve, ni satisfaction, ni possession, ni rien de semblable. Elle ne se donne pas par devoir, mais par goût. Elle ne sait même pas qu'elle se donne. Elle est d'un naturel exquis.
Elle peut se faire service, et de mille façons. Mais elle est d'abord elle-même, ô douceur divine, et ce don-là précède tous les autres.
Elle est présence, elle est hospitalité, elle est parole échangée. Elle est compassion. Elle est la discrétion même. Oh, qu'elle est désirable ! Elle est le sel de la vie.
Mais le moment où on le sait est celui de la douleur.
L'épreuve, ou le tout petit livre de la divine douceur (DDB - 1988)
MAURICE BELLET
Interviewé par KTO (26 minutes )
https://www.youtube.com/watch?time_continue=1367&v=imRjTSNT4iY
THE JOY OF THE LORD
J.R. MILLER ( 1911 )
"The Joy of the Lord is your strength "
- Nehemiah - 8, 10
https://www.gracegems.org/Miller/joy_of_the_lord.htm
THE JOY OF THE LORD IS YOUR STRENGTH ( Nehemiah 8, 10 )
Tony Reinke
https://www.desiringgod.org/articles/the-joy-of-the-lord-is-your-strength
VIEW FROM THE TOP OF THE HILL
https://www.google.com/search?rlz=1C1AVSA_enBE432BE432&q=view+from+the+top+of+the+hill+birds+sunrise&tbm=isch&source=univ&sa=X&ved=2ahUKEwjaqO2IjMvhAhXQ1qQKHTc0BasQsAR6BAgJEAE&biw=1455&bih=688