Apprends-nous à déposer notre « oui » dans le tien, nous, membres de ton Église :
en paroisses ou en communautés, retirés au désert, enfouis dans le monde ou en mission...
multiples visages qui reflètent la diversité des appels que tu déposes en nous...

Don Bosco nous dit :


  | Don BOSCO nous dit:





14 avril 2019

Prendre un rameau

Prendre un rameau est une invitation adressée au Christ :
« Viens, Tu peux franchir les portes de la ville.
Ce que Tu dis et ce que Tu fais, je le mets dans ma vie, 
Car je crois que Tu es Dieu venu m’inviter à être heureux
. »
Prendre un rameau, c’est prendre la décision de sortir à la suite de Jésus…
C’est une démarche libre, c’est un geste de croyant, un choix.
Venir chercher un rameau, le prendre, le tenir en main et le garder bien en vue à la maison, c’est décider d’ouvrir la porte à l’Évangile et d’accueillir Dieu par des gestes concrets à l’égard de nos Frères, chaque jour.
Charles SINGER
La Semaine Sainte, une semaine à vivre : "Des rameaux à la Joie" ►

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1 commentaire:

  1. Myriam de Terwangne14/4/19 07:15

    Merci pour ce texte de Charles Singer et pour le beau recueil " Des rameaux à la Joie qui nous aideront dans notre méditation durant cette Semaine Sainte;
    HOSANNA : que veut dire ce mot ?
    Un beau texte de Monseigneur Etchegaray est proposé.

    Bonne Semaine Sainte


    Dimanche des Rameaux

    Un document de Lexilogos très bien fait sur le dimanche des Rameaux

    https://www.lexilogos.com/rameaux.htm

    En voici un extrait :

    Hosanna ! C'est ainsi que s'exclamaient les Juifs, avec leurs rameaux composés de palmes, de myrtes mais surtout de saules, en procession lors de la fête de Souccot. En fait, ce cri reprend un verset du psaume 118 que l'on récitait lors de la fête des cabanes.
    Le terme qui provient du psaume 118 (verset 25) :Anna Adonai [Yahvé] hoshi-'ah-nna qui pourrait se traduire ainsi : sauve-nous, je t'en prie ! de grâce, sauve-nous ! de grâce, libère nous !
    Mais revenons encore pour quelque instant sur ce terme assez important à pouvoir comprendre dans toute sa signification primitive. Aujourd’hui nous l’employons pour célébrer la gloire et la renommée d’une personne. Le septième jour et dernier jour de la fête de Souccot était appelé jour de Hosha'na (ou Hosha'na Rabbah). Ce nom désignait aussi les rameaux.
    Le nom Hosanna a une prononciation comparable à celui Jésus : on dit en hébreu Hoshanna et Yéshoua. Le prénom de Jésus est d'ailleurs formé avec la même racine: le salut est Yahvé.
    L’entrée de Jésus à Jérusalem c’est une reconnaissance explicite qu’en Lui il y a la présence de Dieu qui sauve, c'est-à-dire donc que Jésus est le véritable Messie.
    L’entrée de Jésus à Jérusalem n’est pas somptueuse, comme celle d’un roi ou d’un chef militaire, ou un chef d’état. Pas de gardes de corps, pas de militaires pour la sécurité, pas de suites, mais seulement des gens du peuple, les pauvres, qui savent bien reconnaître et qui savent bien discerner.

    MONSEIGNEUR ETCHEGARAY

    Quelle aventure pour moi


    Quelle aventure pour moi ...
    Quelle aventure pour moi !
    J’ai porté Dieu.
    J’ai entendu de loin :
    « le Seigneur en a besoin »
    et voilà qu’autour de moi
    tout le monde s’est agité.
    Les gens se sont mis à chanter :
    Hosanna, Hosanna !
    Et j’ai porté Dieu.
    J’avais entendu dire
    que Dieu avait besoin des hommes,
    mais avait-il vraiment besoin d’un âne ?
    Et pourtant, j’ai entendu :
    « Le Seigneur en a besoin »
    Et toutes sortes de pensées ont surgi en moi,
    les mêmes qui viennent à l’esprit des hommes
    quand ils se sentent repérés par le Seigneur.
    Je pensais :
    Ce n’est pas à moi qu’il s’adresse,
    Il y a bien d’autres ânes
    Plus grands, plus forts.
    Il y a même des chevaux,
    ce serait tout de même mieux
    pour porter Dieu.
    Je me disais : Il va être lourd,
    trop lourd ce Dieu pour un âne.
    J’ai déjà bien assez des fardeaux quotidiens.
    Pourquoi ne me laissait-il pas tranquille ?
    Je m’insurgeais :
    D’accord, je suis attaché !
    Mais au moins je suis à l’ombre
    à l’abri des coups et des moqueries
    Je n’ai rien demandé.
    Qui est-il ce Seigneur pour importuner
    Ceux qui tentent de vivre cachés !
    Mais j’avais entendu : « Le Seigneur en a besoin »
    Et j’avais compris : j’ai besoin de toi."
    Que faire ? que dire ?
    Je me suis laissé détacher
    Je me suis laissé emmener
    Et lui, le Seigneur des Seigneurs,
    S’est fait léger, doux, tendre,
    a ce point qu’à un moment
    j’ai pu croire
    que ce n’était plus moi
    qui portais Dieu mais Lui qui me portait.
    Mgr Etchegaray

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