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20 mars 2020

Les troglodytes



Il y eut autrefois un peuple, les Troglodytes, qui décida de ne plus avoir de gouvernement. Chaque citoyen se débrouillerait par lui-même. Chacun veillerait uniquement à ses intérêts, sans se préoccuper de ceux des autres. Arriva le mois où l'on ensemence les terres. Chacun se dit : « Je ne labourerai mon champ que pour qu'il me fournisse juste assez de blé pour me nourrir. Je ne prendrai pas plus de peine ! » Les terres de ce petit royaume n'étaient pas toutes de même nature. Il y en avait d'arides et montagneuses et d'autres, dans la plaine, baignées par des cours d'eau. Ce fut une année de sécheresse... au point que les habitants des terres arides n'eurent guère de récolte et périrent presque de faim, car leurs voisins ne voulurent pas partager. 

L'année suivante fut très pluvieuse. Cela fit le bonheur des habitants des terres de montagne... mais les terres basses de la plaine furent submergées. Ce fut au tour des paysans de connaître la famine. Les habitants des montagnes se montrèrent aussi durs avec ces derniers que ceux-ci l’avaient été avec eux. Par ailleurs, il y avait un homme qui possédait un champ très fertile. Deux de ces voisins s’unirent pour le chasser. Mais ils finirent pas se disputer et l’un des deux tua son associé. Il ne profita guère longtemps de son bien. Deux autres Troglodytes vinrent l’attaquer et le tuèrent. 

A quelque temps de là, un Troglodyte paysan qui se trouvait à cours de vêtements voulut acheter de la laine à un berger. Celui-ci lui fit payer dix fois le prix. Mais lorsqu’il voulut à son tour se procurer du blé, le paysan le lui vendit à un tarif exorbitant. 

En quelques années, ce royaume prospère devint une terre de désolation où ne régnaient plus que haine et misère. 

(D’après Montesquieu (1989-1755) Lettres persanes)

 « Dans cette fable du philosophe Montesquieu, c’est le manque d’entente et de solidarité qui mène le peuple des Troglodytes à la ruine. On ne peut survivre seul. On a besoin des autres. Sans organisation sociale, l’homme est condamné à disparaître. Depuis toujours s’il a pu s’imposer dans une nature hostile peuplée de prédateurs plus puissants que lui, c’est grâce à l’entente entre les individus. On l’oublie aujourd’hui dans une attitude « du chacun pour soi » Mais qu’est ce qui permet à chaque français d’être soigné quel que soient ses revenus, d’aller à l’école gratuitement … sinon un choix de société basé sur la solidarité. »

Michel Piquemal
Philos-Fables pour la terre (extraits)

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1 commentaire:

  1. Ah ,c' est une fable qui nous invite à croire en la solidarité humaine ! Cela me fait penser à " l' allégorie des longues cuillers ", où pour se nourrir dans un même bol , chacun peut manger à sa faim par un système aussi ingénieux qu' altruiste : tendre la grande cuiller à l' autre , et ainsi chacun mange à sa faim .
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    Saint Vincent de Paul nous dit : " L' amour est inventif jusqu' à l' infini "
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    Bonne fête Herbert !

    Excellente journée !

     LE 20 MARS
    EVANGILE DU JOUR
    Saint Marc 12, 28b-34

    MEDITATION- PRIERE
    Le premier commandement est d'aimer Dieu avec tout ce que nous avons, non seulement avec notre cœur, mais avec tous nos membres. Nous devons embrasser le Tout-Puissant dans tout ce que nous faisons. Nous sommes appelés à lui donner un amour total dans un esprit d'adoration.

    • Il y a deux commandements, même s'ils fusionnent ensemble. Nous devons aimer le prochain (toute l'humanité) comme faisant partie de nous-mêmes. Surtout que leurs souffrances doivent nous toucher. Notre amour ne devrait pas être uniquement pour ceux qui nous plaisent, mais aussi pour ceux que nous n'aimons pas et qui peuvent nous être hostiles. La chose la plus importante dans la vie est d'avoir un cœur aimant, ce qui est très exigeant.

    - Lu sur unmomentsacre.com

     CHANT : QUI DONC ES- TU POUR NOUS ?
    https://youtu.be/BG9GTKc0Wb0 
     
    François CHENG:"De l âme" (extrait )
     
    Il y a donc le Grand Tout et il y a chaque âme minuscule '
    Et tout depuis toujours est vécu par chaque âme unique' 
    En dépit des malheurs causés par l existence du Mal sous tous ses aspects', une immense donation a lieu '

    Tout le ciel étoilé' toute la terre nourricière ' toute la splendeur de l aube et du soir' ' toute la gloire du printemps et de l automne' tout le souffle animant l univers' porté par le vol d oiseaux migrateurs, tous les hauts chants humains montés de la vallée des larmes, tout cela constitue un "ici et maintenant" où l éternité se ramasse.

    Cet "ici et maintenant" ne peut rayonner, irradier, faire fleurir et porter du fruit, susciter écho et résonance, et, par là ' prendre tout son sens
    que s il est vécu par une âme.
     
    -Extrait de François Cheng' "De l âme" ' Éditions Albin Michel 2016, p' 151-152-

    UN VRAI REGAL MUSICAL :
    FRANZ SCHUBERT, » Mélodie hongroise « , D817 par David Fray
    https://www.francemusique.fr/session-studio/video-david-fray-les-cahiers-dessines-exposes-a-la-halle-saint-pierre

    ORAISON DU 20 MARS
    Répands ta grâce en nos cœurs, Dieu de bonté : que nous sachions refréner nos désirs terrestres pour mieux entendre ta parole.

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