Belle fête des pères…
à tous les papas de Belgique et d’ailleurs aussi !
« Le lendemain, au sortir du marché, et alors qu'ils étaient nombreux à l'attendre, il les entraîne vers la colline au-dessus du lac. Il prend la tête d'un petit cortège assez hétéroclite et se met à grimper en silence. Les disciples le suivent, accompagnés, à distance, par quelques grappes d'hommes et de femmes, sans compter les enfants.
Arrivé là-haut, il admire d'abord le paysage et puis il s'assied.
Il invite les disciples à se rapprocher.
Le poème le bouleverse. Et il veut leur partager son émotion. Que son poème devienne leur poème. Alors, il dit. Et, à mesure qu'il dit, le poème s'ouvre et se déploie. Il dit, et le vent se lève, et les herbes frissonnent.
Un feu l’habite.
Une force le traverse.
Il rayonne.
Il dit : Joie !
C'est son premier mot.
Il les surprend dès le premier mot : joie !
Il aurait pu dire : « Bonjour » ou « Bienvenue, je suis heureux d'être avec vous. » Non ! Il dit : joie ! Et que la joie est là, et que la joie est simple, un soleil sur le mur, un moineau sur le sol, et qu'elle les attend.
...
Il dit aussi
Que la joie est pauvre.
Que la joie est douce
Que la joie est juste.
Et qu'elle pleure quelques fois.
Ils comprennent que la joie est grave.
D'ailleurs il ajoute qu’elle a la faim et qu'elle a soif.
Qu’elle accueille la bonté.
Qu'elle appelle la miséricorde.
Et qu'elle construit la paix.
...
Car la joie est artisanale.
Elle n'est chaque fois qu'une seule fois.
Mais il veut aussi leur faire sentir la légèreté du poème, alors il dit :
Joie, les souffleurs de verre, ils font chanter la lumière.
Joie, les jongleurs de feu, ils font brûler le rire.
Joie, les ramasseurs d'écume, ils gardent la mer entre leurs doigts…
Joie d'être appelé à suivre un berger transfiguré par le poème…
Joie de la brebis retrouvée, joie de la pièce retrouvée, joie de l'enfant retrouvé. joie, les artistes, ils éveilleront l'imaginaire…
Joie, les fraternels, ils rejoindront la solitude…
Joie, les féminins, ils encourageront l'inquiétude.
...
Ils sont redescendus en silence. Mais, cette fois-ci, Il était au milieu d'eux. Et le silence ne pesait pas. Pendant toute la descente, comme pour rythmer leur marche, le poème des Béatitudes reçu dans le vent de la colline leur disait dans le secret : joie, joie, joie… »
Gabriel Ringlet
« La blessure et la grâce » (extraits) - Éditions Albin Michel
| Voir la vidéo du jour ► et notre soleil du jour ►
RépondreSupprimerMerci au Père Gabriel pour cette actualisation des Béatitudes ( Saint Matthieu 5,1- 12) et pour la teneur du mot " POÈME " dans son texte !
Ce dimanche, nous fêtons la solennité du Saint Sacrement.
Bonne fête des pères en Belgique !
Nous fêtons Saint Barnabé ,disciple et compagnon de Saint Paul (1er siècle)
Très beau Dimanche Eucharistique à tous !
SAINTE JULIENNE de CORNILLON :
https://www.la-croix.com/Archives/2015-04-04/Sainte-Julienne-de-Cornillon-en-l-honneur-du-Saint-Sacrement-2015-04-04-1298991
SAINTE JULIENNE ET LE PAIN DE VIE
https://youtube.com/watch?v=qY0vg6HAzoc&feature=share
CHANTER LES PSAUMES DE L ' ANNÉE LITURGIQUE A
Ce dimanche, : micro n 43
https://www.bayardmusique.com/album/2008/les-psaumes-de-l-annee-a-prions-en-eglise-g-previdi-b-delattre-l-groslambert-jp-hervy-jp-lecot-t-ospital-m-wackenheim
LETTRE de MÈRE TÉRÉSA
Jésus veut que je vous dise encore – surtout en cette Semaine Sainte – combien il a d’amour pour chacun d’entre vous, au-delà de tout ce que vous pouvez imaginer. Je m’inquiète de ce que certains d’entre vous n’aient pas encore vraiment rencontré Jésus – seul à seul – : vous et Jésus seulement. Nous pouvons certes passer du temps à la chapelle, mais avez-vous perçu – avec les yeux de l’âme – avec quel amour il vous regarde ? Avez-vous vraiment fait connaissance avec Jésus vivant, non pas à partir de livres mais pour l’avoir hébergé dans votre cœur ? Avez-vous entendu ses mots d’amour ?
- Sainte Mère Teresa -
ÉVANGILE
« Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson » (Jn 6, 51-58)
Alléluia. Alléluia.
Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel,
dit le Seigneur ;
si quelqu’un mange de ce pain,
il vivra éternellement.
Alléluia. (Jn 6, 51.58)
PRIER AVEC L'ÉVANGILE DU JOUR
Sur la croix et dans l'Eucharistie, Jésus a donné sa chair et son sang pour moi, personnellement. Pour toute sa générosité envers moi, que vais-je donner au Seigneur en retour ?
Le Père est vivant et Dieu habite en moi (Jn 6, 56, 57), il fait de moi son « temple ». Comment puis-je répondre à cette présence vivante en moi ?
- Un moment sacré.com
SE PRÉSENTER à CHAQUE COMMUNION
COMME SI C' ÉTAIT LA PREMIÈRE FOIS
https://fr.aleteia.org/2019/06/23/se-presenter-a-chaque-communion-comme-si-cetait-la-premiere/
MUSIQUE
Wolfgang Amadeus Mozart,sinfonia n 39
( Fragmento)
https://youtu.be/P_ZD28w29ck
ORAISON
Seigneur Jésus Christ, dans cet admirable sacrement, tu nous as laissé le mémorial de ta passion, donne-nous de vénérer d'un si grand amour le mystère de ton corps et de ton sang, que nous puissions recueillir sans cesse le fruit de ta rédemption. Toi qui règnes.