À quels saints se vouer ?

La piété populaire et la tradition nous ont légué une kyrielle de saints intercesseurs, généralement méconnus. Quelques exemples, à prendre avec amour et ... humour !

Les parents martyrisés et les instituteurs chahutés invoqueront Saint Cassien. En l’an 250, ce maître d’école refusa d’adorer les idoles. Le juge chargea ses élèves de le percer à mort de leur poinçon, la pointe bic de l’époque.

Saint Léonard : ce turinois causa un beau scandale dans les années 1880 en prônant la journée de huit heures pour les ouvriers. Les patrons le traitèrent de « socialiste ».

Si une mère s’arrache les cheveux devant la désobéissance de ses enfants. Elle peut songer au bon saint Mitre, esclave d’un négociant d’Aix en Provence, à qui son maître arracha les tifs touffe par touffe en lui demandant à chaque poignée s’il croyait encore au Christ.

Sainte Monique est également très invoquées par les mères désespérées : elle en vit de toutes les couleurs avec son diable d’Augustin qui devint le saint qu’on sait.

À ce propos, si vous éprouviez une crispation à propos de vos placements bancaires, relaxez-vous grâce à saint Guillaume. Ce médecin de Tours avait amassé une fortune considérable au XI siècle quand il crut entendre, une nuit, du bruit chez lui. Il descendit sur la pointe des pieds et aperçut le diable qui dormait sur son coffre-fort. Le lendemain, il distribuait tous ses biens aux démunis.

Extraits de Familles Chrétiennes
paru dans Aube Nouvelle (10/2008) / Groupe Coop Liège

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