en paroisses ou en communautés, retirés au désert, enfouis dans le monde ou en mission...
multiples visages qui reflètent la diversité des appels que tu déposes en nous...
Don Bosco nous dit :
| Don BOSCO nous dit:
07 décembre 2018
Donne-moi tes yeux
Seigneur, tu as ouvert les yeux
de l'aveugle de Jéricho.
Viens accomplir une autre merveille,
celle d'ouvrir mes yeux.
J'ai besoin de regarder,
comme tu sais si bien regarder.
Seigneur, donne-moi ta lumière.
Fais-moi voir les autres
avec des yeux tout neufs,
avec tes yeux.
Avec des yeux humbles,
des yeux qui pardonnent.
Des yeux pleins de tendresse,
des yeux qui respectent,
des yeux qui aiment.
Seigneur, donne-moi ta lumière
A moi qui te connais,
mais qui ne sais pas te reconnaître
dans les personnes que je rencontre,
dans le pauvre, l'handicapé,
le découragé, le SDF.
Comme c'est difficile de te reconnaître
dans les événements de chaque jour,
dans les épreuves, dans le succès,
dans l'échec, dans les joies, dans les peines;
dans mes frères et sœurs.
Seigneur, donne-moi ta lumière
Donne- moi tes yeux,
Et mets ta paix et ta joie dans mon cœur.
Évariste Leblanc
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Très belle prière , merci !
RépondreSupprimerEn écho , un beau texte de Rober Riber
Bonne fête de Saint Ambroise de Milan
Excellente journée !
ROBERT RIBER
« Un regard d’amour, c’est fou ce que ça peut changer une vie » - Prière sur nos regards du Père Robert Riber
« Regarder, c’est plus que voir. Dans le mot regarder, il y a le mot garder. On garde une image de quelqu’un ; on garde le souvenir de quelqu’un. Regarder, c’est mettre tout son être en action. C’est se mettre à l’affût de l’autre, l’attendre, le guetter, le surprendre.
C’est lui donner toutes ses chances. Un regard d’amour, c’est fou ce que ça peut changer une vie. Un regard de haine, c’est fou aussi ce que ça peut détruire.Un regard, c’est plus qu’une parole, plus qu’un discours. Il est des regards qui vous éveillent. D’autres au contraire qui vous glacent. Certains, quand ils vous regardent, vous ne savez plus où vous mettre, ce ne sont pas des regards qui vous font vivre.
Il est aussi des regards distraits qui vous effleurent à peine, qui vous voient sans vous regarder. Mais il en est d’autres qui vous font naître, qui vous font être. Ces regards-là ne vous jugent pas, ne vous possèdent pas.
Ils ont dans les prunelles comme des éclairs malicieux. Ils vous disent, complices : « Mais vas-y, vas-y donc, n’aie pas peur ! » Ces regards vous aident à être vous–même et plus que vous–même. Ils vous aident à vous risquer au-delà de vous, un peu comme le Regard de Dieu, un Dieu qui aime, un Dieu qui pardonne.
Notre regard devient alors à son tour, regard de bonté, de tendresse, de pardon, après une bêtise ou un mot malheureux, un coup de gueule. Et nous voilà réconciliés avec nous-mêmes, en paix avec les autres, transformés à cause de l’autre. Ainsi soit-il. »
- Père Robert Riber -