Saint Vincent de Paul le disait déjà :
"Nous avons à nous faire pardonner
le pain que nous donnons aux pauvres."
Il fut un temps
où chaque dame riche avait "ses pauvres".
Cela partait d'un bon sentiment,
mais quelle condescendance !
Nous n'avons pas à "faire" la charité,
mais à "être charité"...
Le cœur et la main doivent s'ouvrir ensemble.
Encombrés de nos biens matériels
ou de nos acquis intellectuels,
nous ne pouvons pas nous approcher
d'un pauvre, d'un blessé de la vie,
sans nous être d'abord
reconnus pauvres et blessés.
Nos blessures parleront à ses blessures,
nos pauvretés parleront à ses pauvretés,
ses richesses apprivoiseront nos peurs.
Odile Haumonté
dans "Feu et Lumière"
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Ah , la vie n' est- elle pas " célébration " et " offrande " selon les mots d' Elie Wiesel ! En écho au texte d' Odile Haumonté, voici un extrait d' article sur " VIVRE LA FECONDITE " : retenons pour nos vies la différence entre " efficacité " et " fécondité ".
RépondreSupprimerTrès belle journée !
VIVRE LA FECONDITE
Le fruit de la vigne de Jean 15 est porté et non fabriqué. Nous sommes appelés à la fécondité et non à l’efficacité. Le fruit n’est porté que parce que le sarment tient au cep. La sève vient du cep. Avoir un cœur de serviteur, c’est peu à peu avoir celui du Christ. En demeurant en lui, nous recevons de lui sa sève, sa vie et son amour et nous verrons que rien ne se fera sans lui(5).
Il n’y a qu’un seul cep. Les sarments sont multiples, mais chacun est unique. Nous ne sommes pas des clones. Le Seigneur nous invite à devenir pleinement qui nous sommes, ce pour quoi il nous a créés. Cela ne se vivra pas sans la dépendance de son Esprit, nous ne sommes pas appelés à être des canaux sans saveur et sans odeur, pour un passage libre de Son Esprit en nous, mais à être la manifestation la plus réalisée/mûre/épanouie de Jésus-Christ en nous. Nous sommes conviés à rendre visible sa vie par son Esprit en nous. Et chacun de nous va le manifester, l’incarner d’une manière unique. Le Psaume 1 nous parle d’un arbre qui porte son fruit en sa saison. Il s’agit d’une fécondité sur mesure.
Nous n’avons pas le même rythme, pas la même saveur. La fécondité de ces autres amis que je n’aurais pas forcément choisis est peut-être différente de la mienne. Mais nous avons besoin les uns des autres. Nous sommes bien uniques et complémentaires !
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