Mon Dieu, soyez béni, voici le jour nouveau
Que vous donnez à mon amour, la page blanche
Sur laquelle le ciel se penche.
Je veux que chaque instant soit beau…
Mon Dieu, soyez béni, voici le jour nouveau !
Vous le savez, mon Dieu, je ne puis rien sans vous.
Donnez-moi votre grâce encourageante et douce ;
Que jamais mon cœur ne repousse
Ce trésor dont il est jaloux…
Vous le savez, mon Dieu, je ne puis rien sans vous.
Et je voudrais, ce soir, remettre entre vos mains
Mon cœur plus lourd d'amour et de reconnaissance,
Ne demandant pour récompense
Que de mieux vous servir demain…
Je remets, ô mon Dieu, ma journée en vos mains.
Jeanne Joannard,
extrait de "Le Messager du Cœur de Jésus", avril 1931
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Magnifique texte ! Merci ! En écho une page biblique et poétique vous est proposée ! Excellent dimanche !
RépondreSupprimerDON BOSCO
« J ' ai reconnu qu' il n' y a rien de meilleur que d' être joyeux et de faire du bien dans sa vie «
Don Bosco -
Monseigneur Calvet
« Un hymne éternel est caché dans l' univers :
notre rôle est d' en déchiffrer quelques mots
et de composer avec ces mots
le cantique de notre adoration . »
Mgr Calvet-
ANDRé FROSSARD :
« L' histoire invisible du salut va d' âme en âme,
par les chemins détournés de la grâce . »
André Frossard -
ELIA / IN EEN ZACHTE FLUISTERING
Derek Prince
https://www.derekprince.nl/activiteiten/woord-voor-vandaag/17-mei-elia-in-een-zachte-fluistering/
I koningen 19 : « in het gefluister van de zachte bries ; »
Ander voorbeeld, Elia. We kennen hem van de Karmel, wanneer hij aan de hand van het offer ‘ bewijst’ dat God een levende God is (1 Koningen 18). Toch gaat Elia daarna twijfelen, vertrekt naar de berg Horeb en zit een beetje te mokken in een grot. Dan richt God zich tot hem, spreekt hem aan, manifesteert zich in verschillende vormen, een windvlaag, een aardbeving, een vuur (maar de Heer was daar niet in) en tenslotte in het gefluister van een zachte bries. Opmerkelijk. God is in de stilte. Niet in de almacht, de herrie, maar in het zwijgen.
Lu sur le site : God is in de stilte – Anton Verweij
1 Rois 19:11-13 Louis Segond (LSG)
11 L'Éternel dit: Sors, et tiens-toi dans la montagne devant l'Éternel! Et voici, l'Éternel passa. Et devant l'Éternel, il y eut un vent fort et violent qui déchirait les montagnes et brisait les rochers: l'Éternel n'était pas dans le vent. Et après le vent, ce fut un tremblement de terre: l'Éternel n'était pas dans le tremblement de terre.
12 Et après le tremblement de terre, un feu: l'Éternel n'était pas dans le feu. Et après le feu, un murmure doux et léger.
13 Quand Élie l'entendit, il s'enveloppa le visage de son manteau, il sortit et se tint à l'entrée de la caverne. Et voici, une voix lui fit entendre ces paroles: Que fais-tu ici, Élie?
POEMES DE MAURICE CARÊME
http://www.mauricecareme.be/poemes.php
En voici un :
LA FILLETTE ET LE POEME
"Le poème, qu'est-ce que c'est ?
M'a demandé une fillette :
Des pluies lissant leurs longues tresses,
Le ciel frappant à mes volets,
Un pommier tout seul dans un champ
Comme une cage de plein vent,
Le visage triste et lassé
D'une lune blanche et glacée,
Un vol d'oiseaux en liberté,
Une odeur, un cri, une clé ?"
Et je ne savais que répondre
Jeu de soleil ou ruse d'ombre ? -
Comment aurais-je su mieux qu'elle
Si la poésie a des ailes
Ou court à pied les champs du monde ?
Maurice Carême-
JEAN JOUBERT : « La petite lampe »
J'allume à ma fenêtre une petite lampe,
Une petite lampe bleue comme mon cœur,
Afin que tous les mots qui trainent dans la nuit
- les mots perdus, les mots blessés,
les mots ivres de clair de lune,
les mots amoureux de la brume,
les bons mots, les mauvais mots,
les petits et les gros mots,
les mots qui voient, qui rampent,
les mots qui luisent,
les mots qui chantent,
les obscurs,
les délaissés -
Afin que tous les mots de la nuit
Sachent qu'il y a ici, au bord du ciel,
La maison d'un poète
Qui est prêt à les accueillir
Pour les bercer, les réchauffer,
Les serrer contre son cœur.
-Jean Joubert -